L’Association sans but lucratif dénommée Action pour le Développement du Kasai (ADK/ONGD) a été fondée en 1996 à Muene Ditu, dans la province du Kasai Oriental, en République Démocratique du Congo, par un groupe multi ethnique et multi croyance de 10 personnes.

L’objectif initial était d’apporter l’assistance aux populations paysannes qui avaient été refoulées du Katanga (Sud de la RDC) ou les émigrés qui avaient fui les guerres qui sévissaient dans l’Est du Congo.

La plupart de ces gens, n’ayant pas réussi à s’intégrer dans les nouveaux milieux à cause de leur appartenance religieuse ou ethnique, s’étaient regroupés dans des villages isolés.

Par la suite l’ADK a milité pour mettre tout le monde ensemble autour de certains micro-projets d’intérêt communautaire dont les fonds provenaient essentiellement des cotisations de ses membres et peu à peu elle a évolué jusqu’à rêver d’œuvrer au niveau de la région du Grand Kasai et de toute la République Démocratique du Congo.

Elle a obtenu la reconnaissance officielle de l’Etat congolais en 2010 par l’Arrêté ministériel N° 349/CAB/MIN/J&DH/2010 lui accordant la personnalité juridique et publié dans le journal officiel le 1 octobre 2011. Le centre de toute l’action de l’ADK c’est le développement de tout homme et de tout l’homme ainsi que son environnement.

Mais les points suivants constituent la priorité des priorités:

La santé : c’est le point de départ de tout développement parce qu’on doit d’abord exister et jouir d’une bonne santé pour se mettre efficacement au travail. Nous cherchons donc à créer les infrastructures sanitaires de base dans les villages pour donner à tout le monde l’accès aux soins de première nécessité et construire des puits d’eau potable.

L’éducation : l’une des grandes misères de notre peuple c’est l’ignorance. Nous cherchons à créer des infrastructures scolaires et pousser les gens, surtout les jeunes, à s’instruire afin de construire leur société sur des bases modernes. Une attention particulière, dans ce domaine, est accordée aux femmes, surtout les victimes des violences, les filles mères et autres

La lutte contre la faim : nous essayons d’affronter ce défi en multipliant des initiatives dans les domaines d’agriculture, de pêche, élevage et pisciculture

La protection de l’environnement : faire participer les masses paysannes au reboisement et à la protection de la nature